Vivre sans voiture : si simple et tellement mieux (budget, santé…)

Source: Cup of Jo

Attention : si vous êtes sur cette page, il n’est pas impossible que vous commenciez un changement sur lequel vous ne reviendrez plus jamais, qui vous rendra plus heureux(se), en pleine santé, et avec plus de ressources financières. On vous aura prévenu(e) : ici se trouve le déclic nécessaire à la vie sans voiture.

Une voiture, synonyme d’autonomie, et de liberté comme les pubs le laissent entendre ? En fait, contre toute attente, depuis que j’ai abandonné la voiture, je ne me suis jamais senti aussi libre et autonome. Fini les heures passées dans les embouteillages, les coups de klaxons, le stress d’arriver en retard ou d’avoir mal garé la voiture. Sans compter qu’entre les frais d’usage (essence), de réparation, d’entretien, et la décote, la voiture revient en moyenne à 490€ par mois… Et puis il y a aussi le fait de contribuer bien malgré moi à polluer l’air que nous respirons mes enfants et moi-même. Ayant des enfants en bas âge, cet abandon à généré l’incrédulité de mon entourage : « sympa, mais comment vivre sans voiture, tout en ayant des enfants? « , ou encore « le vélo c’est bien, mais en hiver, ce sera horrible », « et pour les départs en vacances? ». De nombreuses questions légitimes, auxquelles vous trouverez les réponses plus bas. Depuis que j’ai arrêté de rouler en voiture pour mes trajets du quotidien, les bénéfices ont été très nombreux, et les ajustements, beaucoup plus simples et faciles qu’on peut l’imaginer: un pur bonheur (et de grosses économies).

Abandonner la voiture : tour d’horizon des alternatives

Il existe de nombreuses alternatives pour pouvoir vivre sans voiture. Qu’il s’agisse de vélo,des transports en commun, de covoiturage ou de marche à pieds, il y a forcément une alternative qui vous conviendra. D’autres l’ont fait, pourquoi pas vous ?

Les transports en commun

Source : wallhere

Certes, cela demande un tout petit peu d’organisation. Si vous habitez une ville, cherchez sur le web ou dans les magasins d’applications de votre smartphone ; vous trouverez sans aucun doute toutes les informations (plans, horaires) nécessaires à vos déplacements. Vous découvrirez la liberté de ne pas avoir à garer de voiture, et de s’énerver ou se stresser au volant. Vous pourrez même en profiter pour lire un livre sur votre trajet en bus, métro ou tramway, ce qui vous apportera bien plus que vous concentrer sur la route au volant de votre voiture.

Le covoiturage

Il ne s’agit pas d’abandonner la voiture totalement, mais d’optimiser les trajets. En effet, le taux d’occupation moyen d’une voiture est de 1,2 personne par véhicules : regrouper ces conducteurs dans un seul véhicule permet de réduire drastiquement le nombre de véhicules en circulation. De nombreuses applications existent pour rencontrer vos futurs covoitureurs (IDVroom, Blablalines, Carjob, …)

La marche à pieds

Quand on sait que seul un quart des déplacements de moins d’un kilomètre pour aller au travail se font à pieds, ce mode de déplacement ne coule pas de source chez une bonne partie de nos concitoyens. Un kilomètre, c’est environ 15 minutes de marche. L’occasion de se vider l’esprit et de pratiquer une activité physique excellente pour la santé.

Le vélo

La pratique quotidienne du vélo est victime de nombreuses idées reçues: il représente le véhicule individuel idéal, dans la mesure où vous êtes complètement autonome et qu’il permet d’effectuer des distances de plusieurs kilomètres sans difficulté.

Le vélo pour les trajets quotidiens: les idées reçues

« Personne ne se déplace uniquement à vélo au quotidien, ou alors c’est qu’ils n’ont pas les moyens ou pas le permis « 

Aujourd’hui, en France,  500 000 personnes vont quotidiennement au travail en vélo (Source: Insee). A titre personnel, ce n’est ni une question de moyens ni de permis de conduire.

« Le vélo, c’est un truc de bobo »

Les personnes se rendant à vélo au travail sont présentes dans toutes les catégories sociales : employés, ouvriers, cadres, artisans commerçants…, tous niveaux de diplômes et de revenus (source Insee).

« Si t’es pas dans le centre ville, c’est pas possible »

Si la pratique du vélo est certes plus développée dans le cœur des grandes agglomérations (« grands pôles »), elle existe également en couronnes et dans les banlieues des grands pôles, et même dans les commune isolées hors influence des pôles – autrement dit, à la campagne (études Insee). A vélo, on parcourt plus de 7 km en 30 minutes sans forcer. Êtes-vous à plus de 7 kilomètres de votre lieu de travail ?

« Tu feras moins le malin quand tu devras pédaler tous les jours »

C’est prouvé : les personnes allant au travail en vélo sont plus heureuses que celles s’y rendant en voiture. Et plus on fait de l’exercice, plus cela devient facile.

« Le vélo par temps de pluie / froid, non merci »

En France, il ne pleut pas 90% du temps entre 8h et 9h et entre 17h et 18h (source: Ademe / Météo France).

Et comme disent les cyclistes (ou les « vélotafeurs », ceux qui vont au travail à vélo), « il n’y pas de mauvais temps, il n’y a que des mauvais équipements ». Tout comme vous ne sortez pas sans un parapluie par temps de pluie, ou sans un manteau s’il fait froid, vous ne sortiriez pas en vélo sans votre cape de pluie spéciale vélo (type Fulap) ou sans vos gants et manteau par temps froid.

Pour vos enfants dans votre biporteur, il existe bien évidement des protections contre la pluie. Cette protection est même directement présente si vous optez pour une remorque. Et ils apprécieront tellement plus le trajet que dans un habitacle de voiture…

« Les pneus de vélo, ça crève souvent »

Faux : surtout si pour quelques dizaines d’euros, vous optez pour des pneus anti-crevaison, type Marathon Plus. Vous pouvez faire des milliers de kilomètres sans le moindre problème. Dans le pire des cas -peu probable, poser une rustine sans même démonter la roue vous prendra 10 minutes. Et puis, si vous avez un soucis d’ordre technique, il y a de nombreux réparateurs de vélo, y compris certains qui se déplacent… à vélo (voir l’exemple de réparation de vélo itinérante à Nantes).

« J’ai un trajet trop long »

Pour des distances jusqu’à 5 kilomètres, le vélo est plus rapide que la voiture en ville ! La moyenne en vélo étant environ de 15 km/h, vous mettrez moins d’une demi heure pour faire 7 kilomètres.

En ville, fini la galère pour se garer à tourner douze fois au même endroit, et le parcmètre à payer. Donc du temps et de l’argent économisés.

« Je vais transpirer à vélo avant d’aller au boulot »

Si l’effort physique vous fait vraiment peur, vous pouvez opter pour un VAE (vélo à assistance électrique, on en parle un peu après). Mais sachez que si on ne force pas pour accélérer, on ne transpire pas ou peu, l’effort étant faible à modéré. Rappelons que 500 000 personnes en France se rendent quotidiennement en vélo au travail.

« Impossible de ne pas avoir de voiture avec des enfants »

Faux : en remplacement de la voiture familiale, il existe:

  • pour le côté « autonomie »: les remorques à vélo, les vélos cargo, les vélos bi-porteurs et triporteurs, qui permettent d’embarquer plusieurs enfants aisément, de nouveau-né jusque 6 ou 7 ans. Vous pouvez aussi installer un enfant à l’arrière du vélo. L’auteur de ces lignes, père de deux enfants en bas-âge, atteste que le vélo biporteur (sans assistance électrique) avec 2 enfants est complètement faisable sur des trajets de quelques kilomètres quotidiens. A noter que je ne suis pas un athlète.
  • si vous avez de grands enfants ou pas d’enfants, les vélos en libre partage, disponibles dans de nombreuses métropoles.
  • pour les petites distances, la marche à pied. Quoi de plus naturel ? L’Assurance Maladie nous informe que le niveau d’activité moyen des enfants et des adolescents aurait diminué de près de 40 % en quelques décennies. La marche à pieds est donc un excellent moyen de joindre l’utile à l’agréable, y compris pour vos enfants !

« Le vélo, c’est trop dangereux »

Le risque d’accident n’est pas plus élevé que pour les piétons. Certes, en vélo, il faut faire attention, et surtout utiliser le bon équipement pour être visible de jour comme de nuit. Et surtout, plus nous serons nombreux sur la route, plus les autres usagers feront attention. On constate que dans les pays où la pratique du vélo est commune et répandue, les accidents sont beaucoup plus rares (source en anglais).

« Et le vélo sur les longues distances, ou pour partir en vacances ? »

Pour les trajets exceptionnels, nul besoin de posséder une voiture au quotidien. Les transports en commun du type train sont une excellente alternative dans de très nombreux cas. Et si vraiment cela est inenvisageable, il est possible de louer ponctuellement une voiture pour des besoins variés et occasionnels (professionnel ou loisirs).

Les bénéfices de la vie sans voiture

Source: Carlton Reid, Flickr, Artist Peter Drew d’Adelaïde  » le vélo marche à la graisse et vous fait économiser de l’argent, la voiture roule à l’argent et vous rends gras »

Tout comme l’arrêt du tabac, les bénéfices de l’arrêt de la voiture sont très importants. Car si on abandonne la voiture, c’est pour la remplacer par des modes de transports « doux » : les transport en commun (train, bus, tramway, voire bâteau), le vélo (en mode « familial » avec caisse/remorque, ou particulier, électrique ou non), la marche à pieds. Dans tous les cas, vous serez gagnant(e).

Le portefeuille

C’est le premier grand bénéfice. Comme vu en introduction, une voiture coûte en moyenne 490€ par mois. On l’oublie, mais une voiture, ce n’est pas que de l’essence ; c’est aussi une dépréciation (la différence entre le prix d’achat et le prix de vente, qui peut représenter potentiellement des milliers d’euros annuels selon la marque, le modèle, et l’ancienneté du véhicule), des frais d’entretien et de réparation, d’assurance, de parking et autres parcmètres…

A l’achat, un vélo neuf de qualité vous coutera le prix de 4 plein d’essence (source: Guide du vélo au quotidien de l’Ademe). Sans compter que vous pouvez bénéficier d’une aide de l’Etat pour l’achat d’un VAE (vélo à assistance éléctrique), ou de certaines villes pour l’achat d’un biporteur ou triporteur (c’est le cas par exemple à Nantes).

Et contrairement à une voiture, le vélo peut vous rapporter à chaque kilomètre parcouru ; il est possible pour votre entreprise de mettre en place une indemnité kilométrique vélo (facultative) de 0,25€ / kilomètre (voir page de l’Ademe dédiée, et la page dédiée de réduction d’impôts à montrer à votre employeur).

Pour ce qui est des transports en commun, vous pouvez dans la plupart des communes bénéficier d’un abonnement qui ne dépasse pas quelques dizaines d’euros par mois.

Et pour vos besoins ponctuels, la location de voiture sera toujours moins chère que la possession. En plus, si vous aimez conduire, vous pourrez essayer différentes marques et modèles : les avantages de la voiture sans les inconvénients de la possession.

La santé

La condition physique

Comme le dit la célèbre campagne « manger bouger », il faut pratiquer 30 minutes d’activité physique par jour au minimum pour s’entretenir.

Si vous pratiquez la marche ou le vélo, outre l’effort modéré que représentent ces pratiques, et le fait de joindre l’utile à l’agréable et au bénéfique, vous verrez sans doute rapidement que les légères difficultés éventuelles du début s’estomperont au fur et à mesure d’une pratique quotidienne, et les principaux bénéfices sur votre santé se manifesteront rapidement:

  • amélioration de l’endurance, possibilité de faire de l’exercice sans être essoufflé(e)
  • entretien de la force musculaire, du tonus, de la souplesse, de l’équilibre, conservation d’une plus grande autonomie en vieillissant
  • préservation de l’immunité
  • augmentation de la résistance à l’effort
  • amélioration du sommeil
  • réduction des états d’anxiété et de dépression
  • réduction du risque de maladies
  • une silhouette qui pourra éventuellement s’affiner

Cette liste n’est pas limitative !

Un air plus sain

En plus, comme le montrent de nombreuses études, l’air que l’on respire à vélo est bien plus sain que celui que l’on respire dans l’habitacle d’une voiture : moins de dioxyde d’azote, moins de particules, moins de monoxyde de carbone…

Les rencontres / les découvertes

La découverte des gens, de l’environnement, et la ville

En vélo, il est beaucoup plus facile de faire des rencontres. On profite plus des éléments extérieurs, et on a même parfois de bonnes surprises …

La joie

C’est un bénéficie insoupçonné mais indéniable et capital : l’abandon de la voiture rend plus heureux. On ne compte plus les études qui prouvent que :

le fait de se rendre en vélo (ou en transports en commun) au travail rend plus heureux

le fait de faire du vélo quotidiennement vous fera perdre éventuellement du poids (en cas de surpoids existant), ce qui aura également un impact sur votre bien-être

Et puis c’est aussi la possibilité de redécouvrir une ville. Si vous avez quelques minutes devant vous, appréciez cette balade parisienne avec Bilook le Cycliste.

Le mouvement grandissant de l’interdiction de la voiture

De plus en plus de villes dans le monde interdisent la circulation automobile. En France, ce sont les véhicules diesels qui seront interdits les premiers à Paris.

Prêt(e) à ne plus vous laisser dicter vos choix par la publicité et le conditionnement psychologique, à améliorer votre quotidien, et à participer à ce changement de société ?

Et après ?

Si vous avez une voiture, commencez par vous fixer de ne plus la prendre pour vos déplacements quotidiens pendant 30 jours. Louez un vélo pour cette même période (vous trouverez des loueurs dans vos ville sur votre moteur de recherche). Commencez à aller au travail à vélo ou en transports en commun. Le changement ne dépend que de vous !

N’oubliez pas : « Montrer l’exemple n’est pas le meilleur moyen de convaincre… c’est le seul ».

Votre première action engageante : partager ce billet pour diffuser l’information !

En cette période d’éléctions municipales, regardez les programmes dans votre ville, et mobilisez-vous pour les listes faisant la promotion du vélo comme mode de déplacement du quotidien, afin de mettre l’écologie à la mairie !

38 commentaires à propos de “Vivre sans voiture : si simple et tellement mieux (budget, santé…)”

  1. Rétroliens : Le réchauffement climatique : causes, conséquences et solutions | TantMieux.fr

  2. Rétroliens : Vivre en ville sans voiture et louer son parking | Prends ma Place

  3. Article très intéressant sur l’usage actuelle de la voiture et de nos mobilités à venir. Pouvoir adapter au quotidien ses déplacements à travers différentes offres de mobilités (transport en commun, voiture, vélo), sans doute l’enjeu de nombreuses grandes villes dès demain. Spécialisé dans les locations de parking en ville comme Paris, nous encourageons nos utilisateurs à rendre service en ouvrant leur parking à la location : voiture aujourd’hui, deux roues, vélos, trottinettes demain.

  4. Très bon article. Après je rajouterai deux choses.
    – Compliqué de se balader en biporteur comme votre femme est ultra-soucieuse de ce que pensent les gens autour
    – Les parents ça leur plait pas toujours car ils se demandent que faire en cas d’urgence, genre un accident d’un enfant la nuit.

  5. Merci pour votre commentaire ! Voici mes réponses :
    – Le biporteur, c’est la classe ! Je ne vois que la surprise et /ou bienveillance des gens qui nous voient avec les enfants dans le biporteur (même si la notion de surprise tend à disparaître avec la généralisation de l’engin). Le commentaire « mais c’est génial ça !  » est celui qui revient le plus souvent, et de loin (j’ai eu une fois « regardez le vélo brouette ! »).
    – J’ai déjà amené plusieurs fois mes enfants aux urgences en biporteur. Je pense sincèrement que c’était plus rapide qu’en voiture. Et dans le pire des cas (celui qui ne se produit heureusement que très rarement voire jamais), on peut appeler une ambulance ou les pompiers.

  6. Article très intéressant. Je confirme que nous pouvons vivre sans véhicule. Je suis dans ce cas.

    Habitante en périphérie lyonnaise, dans une ville donc très bien desservie par les transports en commun, je n’éprouve aucunement le besoin de posséder un véhicule car je dispose de modes de transport me permettant de me rendre en très peu de temps d’un point A à un point B.
    De plus, les abonnements aux parkings situés en centre-ville sont extrêmement chers et sur liste d’attente (200 € au mois environ).
    Je rajouterais que prendre les transports me permet de beaucoup lire (ce que je n’aurais pas spécialement le temps de faire avec une voiture), de créer des liens en discutant avec des habitués que je retrouve quotidiennement dans les transports et bien évidemment de faire une sacrée économie !!!! Cela ne m’empêche pas non plus de partir en vacances chaque été dans des endroits bien desservis par les transports, navettes de plage, covoiturage…

  7. Merci pour vos encouragements, et bravo à vous 😀 il faut continuer à faire passer le message !

  8. Bonjour, je lis un peu tardivement votre réflexion sur la notion de vie sans voiture et j’apprécie. Il se trouve que notre voiture a été volée hier soir (14 juillet, le feu d’artifice !) et je pense que c’est le moment ou jamais d’apprendre à s’en passer. Il y a quelques temps que je réfléchis à me passer complètement de voiture, mais mon mari l’envisage avec plus de difficultés. Je précise que nous sommes des retraités, très actifs, que nos enfants vivent assez loin de chez nous (une heure en voiture), dans un village inaccessible en transports en commun depuis la ville où nous résidons et que leur petit garçon est en mauvais état de santé. Nous allons donc souvent les voir. J’aimerais savoir comment calculer les économies que nous ferions si nous louions simplement une voiture quand nous en avons besoin, au lieu d’en avoir une à l’année. Je pense que cet argument concret viendrait s’ajouter à nos convictions écologiques déjà bien ancrées dans notre quotidien… et pourrai aider mon mari à prendre ce « virage » de l’abandon de la voiture. Merci d’avance pour votre réponse ! Bien à vous, Anne

  9. Bonjour,
    Merci pour votre commentaire. Je suis navré pour votre voiture. Vous avez néanmoins raison : il faut profiter de cette occasion pour tenter de changer !
    Selon l’endroit où vous habitez, vous pouvez effectivement louer chez un loueur institutionnel (Europcar, Avis, Ada, Sixt, Ucar, etc). Certains de ces loueurs proposent des abonnements selon la régularité de vos besoins.
    Sinon, vous avez aussi les loueurs « entre particuliers » : https://www.ouicar.fr/ et https://www.drivy.com/

    Pour calculer l’économie, vous devez prendre en compte la décote moyenne de la voiture, les dépenses d’essence, d’assurance, l’entretien… Une étude de l’Automobile Club montre que le coût total est de 6000 € annuel avec une Clio qui parcourt environ 8600 km annuels, soit une moyenne de 16€ pour 23 km par jour https://www.automobile-club.org/assets/doc/Budget_de_lAutomobiliste_2018.pdf
    Pour le coût de l’alternative, cela dépendra de la fréquence des locations et du loueur, de votre éventuelle formule d’abonnement, etc.
    J’espère avoir répondu à vos interrogations, et bravo à vous d’entamer la réflexion pour joindre vos actes à vos convictions !
    Bien à vous,
    Renan

  10. Bonjour,
    j’ai dû rendre ma voiture de fonction il y a peu et nous envisageons de sauter le pas vers une vie sans voiture. En revanche, mes enfants sont trop grand pour un bi porteur, et mon fils est assez casse coup et habitué des urgences (moyenne une fois par an). Je sais que c’est pas énorme mais là, sur l’urgence, j’avoue que j’ai une petite appréhension…
    Cela dit, je suis contente d’avoir trouvé votre témoignage, c’est très encourageant!

  11. Bonjour, et bravo pour votre démarche ! Pour les urgences, vous pouvez toujours stocker le numéro de taxi le plus proche dans votre téléphone au cas où, sans compter que s’il y a une grosse urgence, les pompiers conduiront votre enfant. Quoiqu’il en soit, je vous souhaite de ne pas en avoir besoin 🙂
    Testez quelques semaines sans voiture, et voyez la différence; au début, cela peut demander un petit peu d’organisation, mais rapidement, vous y verrez de très nombreux avantages ! N »oubliez pas que pour des besoins ponctuels, il y a aussi les loueurs de voitures, ou encore les applications de location auprès de particuliers, parmi lesquelles Ouicar et Drivy.
    N’hésitez pas à nous tenir au courant de votre expérience dans quelques semaines !

  12. J ai 47ans, et je n ai jamais eu de voiture. D aussi loin que je me souvienne je n en ai jamais compris pourquoi cette si grande utilité tant estimée. Peut être ma grand mère, sans voiture et vivant en campagne, m a t elle offert cette image de liberté saine, quand je la voyait sur son vélo monter à la ville faire ses courses particulières, montant une grande route a côte énorme. J ai deux filles de 24ans aujourd’hui, cela ne m a pas empêché d aller en vacances, aux parcs d attractions, à la mer et tant encore. Les courses c était une organisation, le travaille pas plus compliqué. Il y a tellement de bénéfices pour sois même, santé, budget, bien être… , pour notre planètes , nos enfants, contre la pollution et tant encore. Je ne comprends toujours pas pourquoi c est encore un sujet à débattre … Est ce parceque nous sommes habitués de cette société où nous cherchons toujours plus vite, toujours plus facile, toujours dans des normes infiltrées en nous qui, si on regardait mieux , tout ceci n est que mirages qui nous laissent en marge du vrai bien ? C est possible et je vous invite à essayer et à valider.

  13. Bonjour,
    cet article est excellent, tant il devrait être diffusé sur les grandes chaînes de télé…
    j’ai personnellement arrêté la voiture il y a tout juste un an, et je m’en félicite tous les jours un peu plus
    que de critiques négatives n’ai-je pas du faire face au boulot, un collègue assez virulent n’a cessé de vouloir me faire racheter une voiture, ou mieux, si j’étais un « vrai écolo » un vélo électrique…pensez-donc, pour faire 1.5 km à pied… et que du plat…et l’hiver, quand il gèlera, quand il pleuvra…comment tu feras …
    depuis un an, les jour où il a gelé ou qu’il a plu, peuvent se compter sur les doigts d’une main…
    à présent, les maigres économies que j’ai réalisées sans ma voitures sont aspirées vers d’autres postes…mais pour ma part, je regrette de ne pas l’avoir fait avant!…
    il faut dire que pour la génération de mes parents, posséder une voiture, était après guerre, un signe de réussite mais aussi une fierté…
    les temps ont changés… je le pense de plus en plus…
    j’habite dans une ville moyenne,environ 20000 habitants, et se déplacer en vélo est très facile
    j’aime tout aussi me déplacer à pied, en bus et aussi en TER;
    bonne journée à tous et à toutes

  14. Bonjour, comment faites vous pour transporter un nouveau né en vélo (équipement, protection, etc). Je n’ai pas de voiture depuis plusieurs années et j’ai un bébé depuis deux mois, je prends beaucoup les transports en commun mais je souhaite à nouveau me déplacer plus en vélo et dans les magasins de vélo je n’ai pas trouvé d’équipement adapté avant 6 mois.
    Merci,
    Edith

  15. Bonjour,

    Merci pour votre message, et bravo pour votre engagement ! Voici quelques suggestions https://www.lecyclo.com/outils/transporter-un-enfant-a-velo.html ; avant 4 mois, vous n’avez pas le choix que d’utiliser un siège remorque voir un vélo cargo. En efffet, si vous voyez à plus long terme (avec un budget plus conséquent), vous pouvez utiliser un vélo cargo avec couffin https://www.babboe.fr/bebe-et-bambin-velo-cargo
    Et après 4 mois, vous pouvez utiliser du matériel léger, comme un support pour Maxi Cosy https://www.lecyclo.com/velo/transport/sieges-enfants/fixation-barre-divers/support-maxi-cosi-pour-velo-baby-mee-steco.html

  16. Je me pose actuellement la question de savoir si je rachète une nouvelle voiture ou pas, la mienne a 10 ans et commence à avoir des problèmes. J’utilise déjà beaucoup le vélo et ma trottinette électrique pour me déplacer en ville, faire des courses. Mais le principal problème du vélo reste les nombreux vols. je me suis fait voler un vélo pliant en ville, en plein jour, dans un endroit où il y avait pourtant d’autres vélos attachés et une caméra de surveillance. Depuis, je me suis acheté des antivols plus costaux, mais aucun ne résiste vraiment à un voleur bien équipé. C’est là ma principale crainte, surtout si j’achète un vélo cargo qui coute quand-même une certaine somme.

  17. Bonjour,
    Merci pour votre message.
    Effectivement, vol et vélo sont malheureusement indissociables.
    Contre le vol, vous pouvez procéder à plusieurs choses :
    – mettre au moins 15% du budget du vélo dans un ou plusieurs antivols
    – utilisez un antivol approuvé par la Fédération des usagers de la bicyclette : toujours un antivol en U (les autres sont tous fragiles)
    – utilisez en complément un antivol de cadre, facile à fermer pour les arrêts minutes (décourageant pour les voleurs quand en complément d’un U)
    – de nombreux vélos volés sont retrouvés, mais on ne sait pas à qui ils appartiennent: faites marquer votre vélo.
    – rangez dès que vous le pouvez votre vélo dans un endroit sécurisé
    Tous les conseils sont ici : https://www.bicycode.org/tests-antivols.rub-21/les-4-regles-d-or.rub-22/
    Le marquage : https://www.bicycode.org/
    Ensuite, vous pouvez aussi prendre une option chez votre assureur pour couvrir votre vélo (quelques euros chaque mois, bien moindre que le coût de possession d’une voiture).
    J’espère vous avoir convaincue !

  18. Bonjour Renan,

    merci pour ce beau partage. Et la somme d’infos dans les questions réponses!

    Notre famille vit à la campagne, à 9 kilomètres de la ville la plus proche. Nous avons fait le choix des vélos à assistance électrique il y a bientôt 9 ans. Je précise tout de suite que nous sommes producteurs d’électricité et que nous consommons celle produite par des moyens hors fossile et surtout (!) fissile. Je confirme et précise donc, le vélo à la campagne oui, avec des petits et moyens reliefs oui (Bresse), avec trois enfants oui bien sûr, pour tous les déplacements y compris les urgences (c’est rare) cela va de soi. Je me permets de rajouter quelques aspects plus personnels. Nos vélos, biporteur, tandem, bikel, triporteur, tricycles couchés ont tous été équipés de protections pluie de façon à être protégé des épisodes de temps moins cléments. La société est française et les veltop sont intégralement fabriqués à Annecy.
    Les différentes motorisations nous ont permis, non seulement de transporter des charges « lourdes », le biporteur est certifié 100 kilos pour la caisse. Mais aussi d’aller faire des courses plus loin et plus rapidement. Nous allons ainsi couramment et au moins une fois par semaine à 30 kilomètres de chez nous. Tout est vrai dans vos réponses. Ne pas oublier que, outre la mémoire de trois générations de bagnoleurs pétroleurs, nos choix sont parasités par l’influence du lobby de grands constructeurs de … voitures!
    Belle journée à vous et à votre famille. Le vélo c’est la vie retrouvée. Le vélo c’est la biodiversité sauvée. Le vélo c’est une chance pour nos enfants de limiter à 2 degrés le réchauffement inéluctable. Soyons honnête avec nous même, et avec nos enfants, avec l’avion ou la voiture c’est simplement im pos sible. Le vélo, c’est joyeux, et c’est la vie!

    Tanguy

  19. Bonjour Tanguy,

    Merci pour votre témoignage qui je suis sûr encouragera de nombreux lecteurs !

    Renan

  20. Bonjour, et merci pour cet article qui me rassure sur les hésitations que j’avais. Avez-vous un retour d’expérience du biporteur/triporteur avec un tout petit (moins d’un an) ? Nous envisageons très sérieusement d’en faire l’acquisition avec mon mari lors de notre déménagement de Paris vers Nantes dans quelques mois, mais j’avoue que j’angoisse à l’idée d’y installer un nourrisson… Nous sommes vélotafeurs tous les deux, mais nous n’avons pas encore d’enfant pour le moment (avec le projet d’en avoir un bientôt), et nous avons du mal à savoir si notre projet de vivre sans aucune voiture, en utilisant uniquement les transports en commun ou un vélo cargo au quotidien est réaliste avec un nouveau né… merci d’avance pour vos conseils et votre retour d’expérience 🙂

  21. Bonjour,

    Excellente chose que de venir à Nantes et d’y projeter une vie sans voiture ! Dans la mesure où il ya désormais une politique un peu pus forte pour diminuer le trafic automobile (accroissement du nombre de pistes cyclables, expérimentation de la plupart de la ville à 30 km/h depuis … avant hier).

    Vous pouvez sans crainte mettre un enfant dans un cargo, et ce dès 3 mois.https://www.cyclable.com/blog/2018/08/23/transporter-ses-enfants-a-velo/
    Il existe des adaptateurs pour nouveau né ou jeune enfants, comme celui de Babboe https://www.babboe.fr/velo-cargo-accessoires/siege-coque-bebe
    En attendant, si vraiment le besoin de se déplacer loin est fort, vous pourrez temporairement louer une voiture (cela reviendra toujours moins cher que la possession).

    D’autre part, concernant Nantes, je peux vous conseiller dans la mesure où j’y habite :
    – à moins de vivre sur l’île qui est relativement plate, je vous conseille un cargo avec assistance électrique. Il y a une pente assez soutenue au nord du centre ville (cela dit, c’est bon pour la condition physique 🙂 ).
    – vous pourrez bénéficier d’une subvention de 300€ sur l’achat de votre vélo cargo https://metropole.nantes.fr/aide-achat-velo-cargo
    – en cas de besoin de véhicule, vous pourrez louer à la demande soit des véhicules à l’heure (https://www.imarguerite.com/), soit chez des loueurs traditionnels (il existe une offre qui peut s’avérer intéressante du réseau atlantique d’Europcar – https://www.vehicule-ideal.com/)

    Je vis moi-même, avec deux enfants, sans être propriétaire de voiture, à Nantes (et avec un vélo cargo). C’est complètement réaliste de vivre sans voiture !

  22. Je valide à 100% l’utilisation du vélo, un seul bémol pour moi, les villes ou en hyper centre les voitures sont toujours prioritauires et ou on fait pas assez de place aux vélos.

    Une piste cyclable en dur sur tous les axes majeurs changerait la donne car plus de cyclistes = moins de voitures = moins de pollution.

  23. Bonjour,
    Je suis aide à domicile et circule en VAE pour aller au travail depuis plus de 3 ans ( déjà plus de 20 000 kms au compteur !…) et habite en petit village près de Clermont l’Hérault, et aucune desserte en transport en commun pour circuler d’un village à l’autre.
    Un régal au quotidien : capter les odeurs des pins, ne pas subir la canicule l’été ( contrairement aux idées reçues, on n’a pas chaud en vélo l’été et les 35 à 38 degrés sont légions dans le sud ) puisqu’il y a déplacement d’air, surtout en vélo électrique où l’effort est quand même très très limité !
    Le vent du Nord déstabilise parfois avec ses rafales à 60 km/h mais je suis toujours arrivée à bon port !
    Quant aux épisodes de grêle et d’orage, ils sont très rares…mais de belles frayeurs quand même !
    Le matin, je coupe l’assistance, histoire de pratiquer la p’tite séance sportive quotidienne ( le vélo pèse 28 kg ), et au retour, l’assistance prend le relais.
    J’entends systématiquement :  » Quel courage à votre âge !!  »
    Diantre ! 52 ans et déjà à bout de souffle !
    Que d’a priori qui ont la vie dure !
    Une carriole est fixée pour emmené mon chien ( un berger allemand ) chez le vétérinaire et faire les courses.
    Un point important : les automobilistes ont une attitude de conduite dans l’ensemble très convenable ( je précise que je ne circule pas en piste cyclable , et pour cause, si j’ attendais après !), et même si parfois certains ne respectent pas la distance de sécurité, ils doublent la plupart du temps lentement.
    Jamais croisé de fous du volant !
    Juste une expérience que je tenais à partager avec vous !
    A bons rouleurs !!

  24. Bonjour,

    Merci pour retour d’expérience qui fait extrêmement plaisir à lire !

  25. Bonjour Renan,

    Je me permets de revenir vers vous presque un an jour pour jour après notre premier échange ! Je voulais vous remercie pour votre retour d’expérience et vos conseils. C’est en partie grâce à vous que nous avons franchi le cap et que nous nous sommes lancés dans un mode de vie « 100% vélo » sur Nantes. Et nous n’avons aucun regret, nous ne nous sommes jamais senti aussi libres et aussi heureux !

    Nous avons expérimenté durant nos premiers mois le combo vélo + carriole pour les courses, et avons pu découvrir différents coins de la région, et même partir en week-end en mettant nos vélos dans le TER.
    Durant les 9 mois écoulés nous avons finalement loué une seule voiture (pour partir voir des amis car le trajet en train trop complexe) et trois fois un utilitaire pour aller acheter des meubles encombrants et évacuer des déchets volumineux, qui de toute façon n’auraient jamais tenu dans une voiture…

    Dans quelques jours, nous allons recevoir notre biporteur électrique (un Urban Arrow Family), qui nous offrira encore plus de possibilités. En espérant que ce retour d’expérience permettra à d’autres personnes de se lancer dans cette belle aventure de la vie sans voiture 🙂

  26. Bonjour,
    J’habite un petit village à la campagne, marié et 2 ados, je travaille à 10km, ma voiture est vieille, et je pense sérieusement ne plus acheter de voiture (vos commentaire m’ont convaincu !) mais ma femme n’est pas d’accord.
    Chercher les enfants à l’école le soir après le travail deviendrait impossible selon elle et les horaires des transports ne correspondent pas.
    Le covoiturage serait une solution mais ma femme est partisan du tout voiture (facilité).
    J’ai déjà des collègues qui me traitent de fou…
    Le passage va être dur…
    En tout cas merci pour vos commentaires

  27. Merci Philippe pour votre retour d’expérience. Effectivement, parfois, le plus dur reste de convaincre ses proches

  28. Bonjour
    En cherchant des solution a proposer en alternative de la voiture je suis tombé sur ce site, je n’ai que 13 ans mais je trouve que ne pas utiliser sa voiture (vut toutes le solutions proposées) est un objectif réalisable (surtout si on habite dans des grandes villes)
    Ce site redonne espoir
    Merci!

  29. Super article et bien documenté. Bravo !!!
    J’ai été sans voiture pendant quelques années quand j’habitais en ville car le coût d’entretien de ma voiture était important.
    Ensuite j’ai habité en montagne à 15km de la ville (Annecy). La voiture me sortait par les yeux. J’ai déménagé en ville et c’est fantastique pour moi.
    Je me déplace à pied, en bus et surtout à vélo, parfois covoiturage avec un voisin.
    J’ai conservé ma voiture mais je m’en sers très peu. Je dois faire un plein par trimestre et encore. Je n’arrive pas encore à m’en séparée car je dois transporter des choses lourdes et volumineuse quelque fois pour mon activité professionnelle. Je n’ai pas de soucis d’entretien (Toyota jamais en panne !) donc un coût limité par rapport à mes voitures précédentes et j’ai un copain mécano si besoin.
    J’ai acheté un super VAE à vitesse automatique et sans chaine,c’est trop bien et récemment j’ai investi dans un vélo cargo (le shorty de chez Urban Arrow) pour pouvoir notamment aller faire des courses avec mon chien 😉 J’en suis ravie. C’est impressionnant tout ce que l’on peut charger avec une conduite hyper maniable.
    Contre le vol, j’ai pris un U + le système sur la roue arrière sur les recommandations de mon assurance vélo (qover). Elle est un peu chère certe mais super intéressante en cas de vol ou accident.

    Je lisais plusieurs commentaires sur les urgences et en plus de vos conseils je rajouterais celui-ci : ne négliger pas le voisinage !!! Voyez avec un voisin en amont s’il serait d’accord pour vous prêter sa voiture en cas de soucis. Je déjà proposé ma voiture à un voisin qui devait allait chercher ses petits-enfants à l’école et qui avait crevé (en voiture) donc pourquoi pas dépanner une famille de vélociste qui aurait besoin d’amener son enfant aux urgences !!! rendre service est très valorisant 😉

    Mon mari a investi dans une gyroroue et il adore sans servir surtout en ville car plus d’embouteillage, plus besoin de chercher un stationnement et quel plaisir de circuler dans ces conditions. Il n’apprécie pas le vélo à cause de la douleur dû à la selle. Avec la gyroroue, il pallie à ce désagrément 😉
    Mon fils (23ans) ne veut pas passer le permis et circule à vélo. Il n’aime pas la marche par contre et prend peu le bus. Il est super bien équipé et affronte les intempéries sans soucis.

    Il y a 25 ans, alors que je n’avais pas de voiture, le plus embêtant était le manque de transport en commun le dimanche dans ma ville. Depuis ça va mieux. Et je vois la différence aussi quant au nombre de vélos qui circule c’est impressionnant. Nous n’étions pas nombreux à faire du vélo à l’époque. C’est génial de voir autant de vélos.

    Le sentiment de liberté est vraiment important en mobilité douce.
    Testez et vous verrez !!!

  30. Merci Isabelle pour votre message réjouissant! On ne peut qu’approuver !

  31. Vous me faites rire. En ville c’est OK, tout est sur place ou presque, mais en village ou « ville à taille humaine », laissez-moi rire : plus de sorties le soir (bonjour le cout de l’hebergement), 2h de bus à jeun depuis la veille + galere à rejoindre ‘adresse pour les bilans de santé (et les transports quand on souffre d’anxiete sociale c’est un vrai bonheur), même cirque pour les autres rendez-vous, visiter les amis n’en parlons pas il faut dormir sur place, bref soit ça coute aussi cher que se deplacer en voiture soit il aurait fallu que le rseau ferroviaire fonctionne encore à 100% et que les villages soient mieux desservis. (sans parler des bus qui n’y circulent pas le dimanche). Sans vouloir tomber dans le cliché facile c’est un plan de riche à moins bien sûr de n’aimer ni les sorties ni les vacances ni la liberté de deplacement (par choix ou reelle urgence personnelle) (oublions le tarfis des taxis et le covoit qui ne correspond jamais aux besoins à moins de faire double emploir avec le bus) ou ne pas avoir besoin de soins spécialisés en live. Je ne suis pas pessimiste mais realiste. Source : mon experience depuis que je n’ai plus les moyens de circuler en voiture (à moins de me mettre une epave sur le dos qui ne passera ni les CT ni les ZFE qui coutera un pate de maisons en entretien à moins de vivre dans un garage-taudis). Qu’on privilégie pour une fois une solution accessible à tous au lieu de se la jouer retour aux sources après avoir bien profité de la vie citadine et de ses commodites. (ce qui n’est pas mon cas vu le montant des loyers mais c’est un autre débat. Il faut aussi la place de caser un velo, la photo d’illustration est la version Deluxe, le pavillon témoin.

  32. PS : j’oubliais le tarif de location de vehicules, c’est TRES cher,et plutot stressant si on sait qu’à la moindre egratignure la caution est retenue. Bref à part en ville ou pas plus loins que le village voisin ça reste très limité. J’ai le net sentiment pour ma part de gâcher ce qui me reste de jeunesse en me privant de sorties et de deplacements au lieu, date et heure de mon choix. sans parler des soins auxquels je renonce tant c’est compliqué. Et des problemes que peut poser le fait de se retrouver coincé sans voiture dans un lieu pas très friendly ou just devoir passer la nuit dehors après avoir raté le dernier bus (ça peut même arriver avec une vie très plan plan, après un rdv pour une annonce par exemple) . Vous autres pouvez peut etre vous payer un taxi ou appeler un ami motorisé ou votre maman, moi pas.
    C’est moin point de vue que j’ai le droit d’exprimer, toute situation comporte aussi des inconvenients auxquels il faut reflechir.
    Si j’étais citadine ou rangée des voitures au sens figuré sur le plan vie culturelle et rdv santé, je serais la première à sauter sur cette solution car je prefere de loin circuler à pinces transports trottinette et velo dans l’absolu, je ne suis pas du genre à prendre la voiture pour une course à 1km. Et conduire en ville es un cauchemar, au fou ! Je dis juste qu’il faut pouvoir.
    Pour info depuis que je ne sors plus et suis coincee autour de mon bled (surpeuplé-bondé l’été et que je ne peux pas fuir en transports il y a des plaisanciers partout), je suis de nouveau en dépression.
    Quand c’est subi pour raisons financières ou autre et se solde par l’isolement (personne ne va faire le taxi ou m’heberger à chaque fois, ce genre de ticket est valable pour un tour ou 2, et qui ne peut pas suivre est vite laissé pour compte), ou par le renoncement aux activites, c’est une réelle perte de liberte.
    Et ce n’est que l’aspect temps libre et loisirs, pour le travail et les formations, pas mieux. Mon experience ne concerne que dans le sens petite ville village > ville, je n’ai pas vecu en banlieue, les conditions sont differentes.

  33. Certes, mis à part la fin :
    – des sorties : ni transports après 20h ni covoit nocturne (ça commence à exister mais pas à proximite de chez moi), obligation de trouver où dormir sur place (et les hebergements sont très chers) ou passer la nuit dehors à 37 ans (j’espere que ça m’aura passé à 73, hee)
    – de la vie sociale : petites villes et villages (tout le monde n’habite pas une moyenne ou grande ville ou metropole et on trouve où on peut) etant très mal desservis ce qui pose aussi le probleme de l’hebergement, fin des sorties culturelles et festivals car transport et nuitées là encore (à moins d’aimer trimballer un sac enorme et une tente et se doucher à l’occasion, super pratique avec des lentilles de vue et des traitements médicaux), et le covoiturage est vraiment trop aléatoire pour compter dessus sorti de trajets reguliers quotidiens ou grande ville-grande ville,
    bref mis à part toute cette galère et cet isolement* –
    (*SCOOP : ON NE SE DEPLACE PAS QUE POUR LE TRAVAIL OU ACHETER DE LA BOUFFE ETONNANT NON – auxquels on ajoute les gros sacs de courses à trimballer dans le bus et les deplacements en urgence, ou encore un appareil d’occasion à aller recuperer dans un hameau a l’autre bout du departement OMG vraiment on se demande pourquoi les gens roulent en voiture, si si)
    Bref (j’y arrive – qui a dit « enfin »?) mis à part ces menus me direz-vous détails, c’est sans aucun doute parfait (je m’en doute, le temps de mes études j’ai vécu en ville et pour des raisons financieres n’ai pas roulé avant 30 ans alors je connais, evidemment que c’est mieux si tu n’as pas de charges autres que ta personne young & healthy et ton cursus, duh !). Le truc est juste de ne jamais en avoir besoin.
    Mais pour moi qui essaie ENCORE de sortir le week end ou pendant l’été déjà que je ne pars jamais en vacances, qui dois parcourir au moins 30 km à vol d’oiseau que je ne suis pas pour changer d’air ou passer un moment ou une soiree avec des connaissances/amis (on vient me chercher mais c’est contraignant pour tout le monde), c’est une assignation à résidence qui est à la longue invivable surtout après avoir connu 2 ans de confinement, et ce n’est viable qu’en vivant dans une grande ville ou en connaissant une foule de gens dans un rayon de 10 km (au delà, rentrer à pinces ou à velo est trop long et ça prendrait toute la nuit). Bien évidemment au tarif de nuit le taxi est exclu.
    Une fois de plus la vertu est dans l’abondance celle ci generant le choix, et même en voyant l’aspect positif (économies compensées en 3 ou 4 deplacements pas les coûts cités plus haut, mais moins d’achats d’épicerie car il faudra porter tout ça le bus ne s’arrete pas devant ta porte), je doute que nous autres les gens qui s’en passent par contrainte sans disposer de tout sur place ou à portee de transport facile soyiions très enthousiastes quoique sensibles à certains arguments (pour ma part, l’aspect impact ecologique + liberté à l’étudiante ou meme le cliche belle des champs sur son vélo me parlent mais c’est un luxe dont on profite mieux en tant que choix libre (c’pléonasme…)

    PS : quelqu’un a suggere l’entraide de voisinage. Je n’ai pas la plus petite idée de la manière dont ce genre de chose peut se passer dans la vraie vie, pour confier sa voiture à une vague connaissance de proximité qui n’a pas conduit depuis bientôt 1 an et jamais aucun véhicule récent ferait preuve d’une exceptionnelle générosité à la lumière de mes observations en matière de vie sociale… ça reste marginal il est difficile d’en faire une solution en général. Il serait interessant de savoir quelles solutions ont trouvées lspersonnes qui ne sont ni âgées, NI citadines.

    PS 2 : en ce qui concerne els voyages, place à l’improvisation ! si on peut oublier les deplacements organises à dates precises mais ponctuelles il reste une foule de possibilites mais c’est un autre niveau dont la question se posait déjà motorisée au delà de 200 km.
    Vivre hors du temps est assez cool dans le principe ( a quelle heure le bus arrive il arrive quand il arrive) mais c’est quand il faut que ça matche avec nos horaires que ça se complique.

  34. En fait je suis d’accord avec tout ça, SAUF :
    – l’autonomie est réelle, quelqu’un l’a developpé au dessus inutile d’y aller de mon témoignage, c’est limite insultant de se fair limite taxer de mouton influence par le pub parce qu’on prefere se rendre à tel endroit en campagne ou dans un lieu mal desservi par les transports sans dependre des horaires ou d’autrui (une gêne ce que les individus sociables gaves aux « belles rencontres » ne sauraient concevoir, certains sont timides et ce n’est pas une maladie rare)
    – c’est tiré de mon experience et non de la pub, c’est amusant que l’auteur de ce blog ne puisse pas imaginer que d’autres se fichent de la pub et ne regardent jamais la télé, les reseaux ok, mais vous allez rire, je me fous des voitures j’ai juste besoin d’un vehicule A L’OCCASION, 1 ou 2 fois par mois et en cas d’urgence ou juste un besoin de fuir prendre l’air sur la cote ou ailleurs a n’importe quelle heure avant de craquer (ça ne vous arrive jamais ? non ? bon.) pour faire le job que les transports ne font pas, pour lequel il n’y a jamais de trajet disponible en covoiturage, qui coûterait 3 pleins et un jeu de pneus en taxi ou qui prendrait la nuit à vélo.
    Que vient faire la pub là dedans 🙂 ?

    Toutefois on peu ajouter un avantage si on a la chance de pouvoir s’en passer (pas envie de bouger, famille famille et marché du coin, ou citadin avec tout sur place), lorsqu’il faut porter ses courses dans le bus/car et depuis l’arrêt, on abandonne vite le superflu et ce sont des économies supplémentaires.

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